Je suis dur
Je suis tendre
Et j’ai perdu mon temps
A rêver sans dormir
A dormir en marchant
Partout où j’ai passé
J’ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant
Mais je porte caché au plus haut des entrailles
A la place où la foudre a frappé trop souvent
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement
Extrait de…
La liberté des mers (1960)
Et dans wallonica.org…
Infos qualité…
Statut : validé | mode d’édition : partage, édition et iconographie | source : recueil La liberté des mers (1960) | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : © DP.
Lire et dire plus en Walllonie-Bruxelles…
- MELAGE (12) : "Ceux qui sont morts" (1930)
- THIRY, Marcel (1897–1977) : "Les wagons de troisième" (1968)
- WOUTERS, Liliane (1930–2016) : "La fille d'Amsterdam" (1983)
- LOGIST, Karel (né en 1962) : "La vie au lendemain de ma vie avec toi…" (2007)
- FRANÇOIS, Rose-Marie (née en 1939) : "Sur le passage de Leiah" (1997)
- THONART, Patrick (né en 1961) : "La larme de l’Ours l’avait trahi…" (2014)
- THONART, Patrick (né en 1961) : "C’est la nuit, c’est le marbre…" (2011)
- YOURCENAR, Marguerite (1903–1987) : "Vous ne saurez jamais que votre âme voyage" (1984)
- PURNELLE, Gérald (né en 1961) : "les évidences sont les poids morts…" (1998)
- BOUMAL, Louis (1890–1918) : "Ne rouvre pas ce livre, il fait mal…" (1917)