Je suis dur
Je suis tendre
Et j’ai perdu mon temps
A rêver sans dormir
A dormir en marchant
Partout où j’ai passé
J’ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant
Mais je porte caché au plus haut des entrailles
A la place où la foudre a frappé trop souvent
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement
Extrait de…
La liberté des mers (1960)
Et dans wallonica.org…
Infos qualité…
Statut : validé | mode d’édition : partage, édition et iconographie | source : recueil La liberté des mers (1960) | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : © DP.
Lire et dire plus en Walllonie-Bruxelles…
- THONART, Patrick (né en 1961) : "Tu es là, vivante à mon cœur comme l’épousée" (2019)
- BINARD, Thibaut (1980–2005) : "Diagonal doce" (2004)
- WOUTERS, Liliane (1930–2016) : "La fille d'Amsterdam" (1983)
- PERIER, Odilon-Jean (1901–1928) : "Je t'offre un verre d'eau glacée" (1925)
- AYANOGLOU, Anna (née en 1985) : "Ces drôles de liens" (2022)
- MELAGE (08) : "La science" (1930)
- THONART, Patrick (né en 1961) : "La larme de l’Ours l’avait trahi…" (2014)
- FRANCOTTE, Catherine (née en 1954) : "J’ose à peine t’ôter ton habit à rayures…" (2018)
- MELAGE (05) : "La cloche du beffroi" (1930)
- THONART, Patrick (né en 1961) : "Pleurs" (2014)

