Mary Oliver ?
Un des aspects les plus Ă©tonÂnants de la poĂ©sie de Mary OlivÂer est la conÂtiÂnuÂitĂ© de ton, Ă traÂvers une pĂ©riÂode d’écriture Ă©tonÂnamÂment longue. Ce qui change nĂ©anÂmoins, c’est une insisÂtance plus marÂquĂ©e sur la nature et une plus grande prĂ©ÂciÂsion dans l’écriture, au point qu’elle est devÂenue un de nos meilleurs poètes… Pas de plaintes dans les poèmes de Madame OlivÂer, pas de pleurÂnicheries, mais d’aucune manière l’impression que la vie soit facile… Ces poèmes nous souÂtiÂenÂnent, plutĂ´t que de nous diverÂtir. MĂŞme si peu de poètes ont ausÂsi peu d’êtres humains dans leurs poèmes que Mary OlivÂer, il faut conÂstater que peu de poètes sont ausÂsi effiÂcaces pour nous aider Ă avancer.
Stephen Dobyns, New York Times Book Review
[traduit de BUSTLE.COM, 17 janÂviÂer 2019] La poĂ©tesse amĂ©riÂcaine Mary OLIVER (1935–2019) vient de dĂ©cĂ©der Ă l’âge de 83 ans. Elle s’était vu dĂ©cernÂer le Prix Pulitzer ainÂsi que le NationÂal Book Award. Sur le site du San FranÂcisÂco ChronÂiÂcle, on peut lire que Bill ReichÂblum, son exĂ©ÂcuÂteur litÂtĂ©raire, prĂ©Âcise que Mary OlivÂer Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e le 17 janÂviÂer, des suites d’un lymÂphome, Ă son domiÂcile de Hobe Sound, en Floride.
Mary OlivÂer Ă©tait l’auteure de plus de 15 recueils de poĂ©sie et d’essais. Elle Ă©tait rĂ©putĂ©e pour son amour de la nature et des aniÂmaux, ainÂsi que pour sa manière joyeuse d’apprĂ©hender la vie et le monde. Son oeuÂvre est reconÂnaissÂable par sa simÂplicÂitĂ© : Mary OlivÂer estiÂmait que “La poĂ©sie, pour ĂŞtre comÂprise, doit ĂŞtre claire.” Selon la NationÂal PubÂlic Radio, la poĂ©tesse a un jour dĂ©clarĂ© : “Il ne s’agit pas de faire chic. J’ai le senÂtiÂment que beauÂcoup de poètes d’aujourd’hui sont un peu comme des danseurs de claÂqueÂttes. Je trouÂve que tout ce qui n’est pas nĂ©cesÂsaire est superÂflu et ne doit pas ĂŞtre dans le poème.”
Mary OlivÂer est nĂ©e Ă Maple Heights, dans l’Ohio, le 10 sepÂtemÂbre 1935. Son enfance a Ă©tĂ© marÂquĂ©e par un père abuseur sexÂuel et une mère nĂ©gÂliÂgente : Mary s’est rĂ©fugiĂ©e dans la poĂ©sie et la nature. Jeune poète, on la disÂait forteÂment inspirĂ©e par une autre poĂ©tesse, Edna St. VinÂcent MilÂlay. Elle a d’ailleurs brièveÂment habitĂ© chez cette dernière, aidant ses proches Ă triÂer les archives de l’auteure après son dĂ©cès, en 1950. Au milieu des annĂ©es 50, Mary OlivÂer a suivi les cours de la Ohio State UniÂverÂsiÂty et du VasÂsar ColÂlege, sans obtenir de diplĂ´me nĂ©anÂmoins.
Paru en 1963, son preÂmier recueil, No VoyÂage, and OthÂer Poems, a marÂquĂ© le dĂ©but d’une carÂrière proÂlifique, couronÂnĂ©e par un Prix Pulitzer, un NationÂal Book Award, un AmerÂiÂcan AcadÂeÂmy of Arts & LetÂters Award, un LanÂnan LitÂerÂary Award, le PoetÂry SociÂety of America’s ShelÂley MemoÂrÂiÂal Prize et l’Alice Fay di CastagÂnoÂla Award, sans compter des boursÂes accordĂ©es, entre autres, par la GuggenÂheim FounÂdaÂtion et le NationÂal EndowÂment for the Arts. Mary OlivÂer Ă©tait Ă©galeÂment dĂ©tenÂtrice de la Catharine Osgood FosÂter Chair for DisÂtinÂguished TeachÂing au BenÂningÂton ColÂlege jusqu’en 2001.
Dans son poème de 2006 intiÂtÂulĂ© When Death Comes (Quand la mort vienÂdra), Mary OlivÂer Ă©crit :
Quand ce sera fini, je veux pouÂvoir dire que, toute ma vie, je suis restĂ©e l’épouse de l’étonnement. Et j’ai Ă©tĂ© le marÂiĂ© qui prend le monde entier dans ses bras.
Quand ce sera fini, je ne veux pas me demanÂder si j’ai fait de ma vie quelque chose de parÂtiÂcÂuliÂer, et de rĂ©el.
Je ne veux pas me retrouÂver soupiÂrant, effrayĂ©e ou pleine de jusÂtiÂfiÂcaÂtions.
Je ne veux pas finir après n’avoir fait que visÂiter ce monde.
En lisant ceci, une chose est cerÂtaine : au cours de sa “vie sauvage, qui est unique et si prĂ©Âcieuse“, Mary OlivÂer a dĂ©velopÂpĂ© une oeuÂvre qui aura cerÂtaineÂment un impact sur les lecteurs ‑et les auteurs- des gĂ©nĂ©raÂtions Ă venir.
KerÂri JareÂma, bustle.com
Vous trouÂverez ci-dessous la prĂ©senÂtaÂtion de la pluÂpart de ses recueils qui, Ă©tonÂnamÂment ne sont, pour la pluÂpart, pas encore traduits. La trentaine de traÂducÂtions de Patrick Thonart n'attend donc qu'une chose : un Ă©diÂteur !
Une Ă©diÂtion privĂ©e existe (illusÂtrĂ©e de dessins de BĂ©nĂ©Âdicte Wesel) : elle est disponible sur demande. Par ailleurs, la rĂ©cepÂtion de nos traÂducÂtions de Mary OlivÂer a Ă©tĂ© assez entÂhouÂsiÂaste et nous avons ouvert un Livre d'or pour recueilÂlir vos encourÂageÂments !
Mary Oliver, par recueil…
No Voyage and Other Poems (1963)
De nature rĂ©servĂ©e, Mary OlivÂer a donÂnĂ© peu d’interviews. Elle prĂ©fère laissÂer parÂler son Ĺ“uvre. Celle-ci parÂle d’elle-mĂŞme et elle est Ă©coutĂ©e par d’innombrables lecteurs depuis des dizaines d’annĂ©es. Le New York Times Ă©crivait rĂ©cemÂment que Mary OlivÂer Ă©tait “de loin, le poète le plus venÂdu dans le pays.” NĂ©e dans une petite ville de l’Ohio, OlivÂer a pubÂliĂ© son preÂmier recueil de poĂ©sie en 1963, Ă l’âge de 28 ans ; No VoyÂage and OthÂer Poems, iniÂtialeÂment pubÂliĂ© en Grande-BreÂtagne aux Ă©diÂtions Dent Press, a conÂnu une deuxÂième pubÂliÂcaÂtion aux US en 1965 chez Houghton MifÂflin. Mary OlivÂer a depuis pubÂliĂ© de nomÂbreux ouvrages, qu’il s’agisse de poĂ©sie ou de prose. Mary OlivÂer a Ă©tudiĂ© Ă la Ohio State UniÂverÂsiÂty et au VasÂsar ColÂlege, sans obtenir de diplĂ´me. Elle a vĂ©cu plusieurs annĂ©es dans la maiÂson d’Edna St. VinÂcent MilÂlay dans l’état de New York, avec sa comÂpagne, NorÂma MilÂlay, sĹ“ur de la poète. C’est lĂ qu’elle a renÂconÂtrĂ© la phoÂtographe MolÂly MalÂone Cook, fin des annĂ©es 50. PenÂdant plus de quarÂante ans, Cook et OlivÂer ont vĂ©cu ensemÂble, prinÂciÂpaleÂment Ă ProvinceÂtown, MassÂaÂchuÂsetts, jusqu’à la mort de Cook, en 2005. PenÂdant sa longue carÂrière, Mary OlivÂer a reçu de nomÂbreux tĂ©moignages de reconÂnaisÂsance de la qualÂitĂ© de son Ĺ“uvre (Prix Pulitzer Prize en 1984 ; ShelÂley MemoÂrÂiÂal Award ; une bourse GuggenÂheim ; AmerÂiÂcan AcadÂeÂmy and InstiÂtute of Arts and LetÂters AchieveÂment Award ; ChristoÂpher Award et L.L. Winship/PEN New EngÂland Award ; NationÂal Book Award ; LanÂnan FounÂdaÂtion LitÂerÂary Award ; New EngÂland BookÂsellers AssoÂciÂaÂtion Award for LitÂerÂary ExcelÂlence). Ses essais sont parus dans la colÂlecÂtion Best AmerÂiÂcan Essays (en 1996, 1998, 2001), dans l’Anchor Essay AnnuÂal 1998 et dans OriÂon, Onearth et d’autres revues encore. OlivÂer a dirigĂ© l’édition 2009 des Best AmerÂiÂcan Essays. Ses travaux sur l’art de la poĂ©sie, A PoetÂry HandÂbook et Rules for the Dance, sont rĂ©gulièreÂment utilÂisĂ©s dans les forÂmaÂtions Ă l’écriture. ReconÂnue comme brilÂlante lecÂtrice, elle a lu des poèmes dans quaÂsiÂment tous les Ă©tats du pays et Ă l’étranger. Elle a aniÂmĂ© des ateÂliers dans difÂfĂ©rentes hautes-Ă©coles et dans des uniÂverÂsitĂ©s, et traÂvailÂlĂ© en rĂ©siÂdence Ă la Case WestÂern Reserve UniÂverÂsiÂty, Ă la BuckÂnell UniÂverÂsiÂty, UniÂverÂsiÂty de CincinÂnati et au Sweet BriÂar ColÂlege. A parÂtir de 1995, elle a occupĂ© la Catharine Osgood FosÂter Chair for DisÂtinÂguished TeachÂing au BenÂningÂton ColÂlege et ce, penÂdant cinq annĂ©es conÂsĂ©cÂuÂtives. Elle a Ă©tĂ© honÂorĂ©e du titre de DocÂteur HonÂoris Causa par l’Art InstiÂtute de Boston (1998), le DartÂmouth ColÂlege (2007) et la Tufts UniÂverÂsiÂty (2008). OlivÂer vit actuelleÂment Ă ProvinceÂtown, MassÂaÂchuÂsetts, imporÂtante source de son inspiÂraÂtion.
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Le voyÂage" (1963, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Un rêve d’arbres" (1963, trad. Patrick Thonart, 2023)
Twelve Moons (1979)
Dans son quaÂtrième recueil de poĂ©sie, Twelve Moons (Douze lunes), Mary OlivÂer conÂtinÂue Ă explorÂer les domaines de la nature et des relaÂtions humaines – sĂ©duisants mais quaÂsiÂment inacÂcesÂsiÂbles – et le dĂ©sir proÂfond et perÂsisÂtant d’une union joyeuse avec eux. Ces poèmes vibrants et magÂiques sont aniÂmĂ©s de la conÂscience douloureuse de la beautĂ© pure de la nature. FasciÂnante, sa vision intime nous emmène dans des terÂriÂtoires oĂą nous ne pouÂvons que furtiveÂment entrevoir hommes et nature.
American Primitive (1983)
"Prix Pulitzer de poĂ©sie, Mary OlivÂer proÂpose dans ce recueil dĂ©jĂ cĂ©lèbre, AmerÂiÂcan PrimÂiÂtive, cinquante textes visionÂnaires sur la nature, les ĂŞtres humains en amour et la vie sauvage en AmĂ©rique, vus tant de l’intĂ©rieur du corps que de l’extĂ©rieur. AmerÂiÂcan PrimÂiÂtive m’enchante par la puretĂ© de son lyrisme, la dĂ©liÂcieuse fraĂ®cheur de ses intuÂitions, et l’éclat spirÂituel tout parÂtiÂcÂuliÂer qui Ă©claire ses pages." – StanÂley Kunitz
"Ces poèmes ont poussĂ© naturelleÂment dans un terÂreau de senÂsaÂtions et de senÂtiÂments, et une maĂ®trise instincÂtive de la langue donne, Ă tort, l’impression qu’ils sont nĂ©s sans effort. Les lire est un vrai dĂ©lice senÂsuel." – May SwenÂson
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Août" (1983, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Dans les bois marécageux" (1983, trad. Patrick Thonart, 2023)
Dream Work (1986)
Dream Work, un recueil de quarÂante-cinq poèmes, suit chronologiqueÂment et logiqueÂment AmerÂiÂcan PrimÂiÂtive, avec lequel Mary OlivÂer a gagÂnĂ© le prix Pulitzer pour le meilleur livre de poĂ©sie pubÂliĂ© en 1983 par un poète amĂ©riÂcain. La proÂfondeur et la finesse de perÂcepÂtion qui irraÂdiÂaient si conÂstamÂment AmerÂiÂcan PrimÂiÂtive se retrouÂve dans Dream Work Ă©galeÂment. A ceci s’ajoute toute l’attention que l’auteur y conÂsacre au traÂvail soliÂtaire et difÂfiÂcile de l’âme qui doit accepter la vĂ©ritĂ© sur le monde perÂsonÂnel de chaÂcun et donÂner sa juste valeur Ă chaque vicÂtoire par laqueÂlle les difÂfiÂcultĂ©s des relaÂtions humaines peuÂvent se voir tranÂscendĂ©es. La dimenÂsion hisÂtorique fait Ă©galeÂment son entrĂ©e dans le traÂvail d’Oliver, que ce soit par hĂ©ritage (comme dans son poème sur l’Holocauste) ou par l’intermĂ©diaire d’un douloureux regard sur le prĂ©sent (comme dans Acide, un poème qui Ă©voque un jeune garçon blessĂ© qui mendie dans les rues d’IndonĂ©sie). Plus proÂfondĂ©Âment que dans ses recueils prĂ©cĂ©Âdents, la senÂsiÂbilÂitĂ© qui prĂ©Âside Ă ces poèmes est mĂ©langĂ©e avec le monde rĂ©el. La volonÂtĂ© de Mary OlivÂer de praÂtiÂquer la joie s’y retrouÂve touÂjours mais approÂfondie par la conÂscience de soi, l’expĂ©rience et l’exercice du choix.
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "ConÂsĂ©quences" (1986, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Les oies sauvages" (1986, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Rage" (1986, trad. Patrick Thonart, 2023)
House of light (1990)
"This colÂlecÂtion of poems by Mary OlivÂer once again invites the readÂer to step across the threshÂold of ordiÂnary life into a world of natÂurÂal and spirÂiÂtuÂal lumiÂnosÂiÂty."
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Jour d’été" (1990, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "PrintÂemps" (1990, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "RosÂes, Fin d’étĂ©" (1990, trad. Patrick Thonart, 2023)
New and Selected Poems, Volume One (1992)
[BEACON.ORG] A sa preÂmière paruÂtion en 1992, New and SelectÂed Poems, VolÂume One a reçu le NationÂal Book Award. QuaÂtorze ans se sont Ă©coulĂ©s depuis et ce recueil de poĂ©sie est devenu un des plus venÂdus dans le pays. Il conÂtient trente poèmes inĂ©dits et une sĂ©lecÂtion d’autres textes extraits des huit preÂmiers livres pubÂliĂ©s par l’auteure. La senÂsiÂbilÂitĂ© des poèmes de Mary OlivÂer et la brilÂlante façon dont elle aborÂde la Nature et les quesÂtions fonÂdaÂmenÂtales de l’existence, comme la vie et la mort, ont gagÂnĂ© l’admiration des criÂtiques comme des lecteurs. “Aimez-vous ce monde ?” : avec cette quesÂtion adressĂ©e directeÂment au lecteur, OlivÂer interÂrompt un poème sur les pivoines. “ChĂ©risÂsez-vous votre humÂble et soyeuse exisÂtence ?” : ainÂsi, elle nous fait entrevoir l’extraordinaire dans notre vie ordiÂnaire, comÂbiÂen quelque chose de si comÂmun que la lumière peut ĂŞtre “une inviÂtaÂtion / au bonÂheur, / et ce bonÂheur, / lorsqu’il est justeÂment vĂ©cu, / est une sorte de sainÂtetĂ©, / palÂpaÂble et pleine de rĂ©dempÂtion.” […] Les Ă©viÂdences pasÂsionÂnĂ©es d’Oliver – qui ne cache jamais son plaisir rĂ©el – sont des rapÂpels puisÂsants du lien qui unit chaÂcun d’entre nous Ă tous les ĂŞtres vivants et Ă la nature elle-mĂŞme.
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Petit matin" (1992, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Pivoines" (1992, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Pluie" (1992, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Quand la mort vienÂdra" (1992, trad. Patrick Thonart, 2023)
Revue Five Points (2002)
Revue Poetry (2002)
What Do We Know: Poems And Prose Poems (2003)
New and Selected Poems, Volume Two (2005)
PenÂdant près de cinquante ans, Mary OlivÂer a Ă©crit de la poĂ©sie et est devÂenue la voix amĂ©riÂcaine la mieux placĂ©e pour traduire notre expĂ©riÂence de la Nature.
Dans ce recueil, on trouÂvera quarÂante-deux nouÂveaux poèmes (c’est dĂ©jĂ un recueil en soi) et d’autres pièces choisies par l’auteur dans six recueils qu’elle a pubÂliĂ©s depuis ses New and SelectÂed Poems, VolÂume One.
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "En homÂmage Ă une cerÂtaine folie" (2005, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Le poète avec le visÂage dans les mains" (2005, trad. Patrick Thonart, 2024)
Blues Iris: Poems and Essays (2006)
Thirst: Poems (2007)
[GOODREADS.COM] Thirst, recueil de 43 nouÂveaux poèmes de Mary OlivÂer (prix Pulitzer), introÂduit deux nouÂvelles voies dans son Ĺ“uvre. En plein deuil de sa comÂpagne depuis quarÂante ans, son grand amour, la grande phoÂtographe MolÂly MalÂone Cook, Mary OlivÂer s’efforce de conÂverÂtir le chaÂgrin en un chemin spirÂituel, de vivre la tristesse de la perte comme une parÂtie de l’amour et non comme sa fin. Dans ces pages, pour la preÂmière fois, elle raconÂte sa dĂ©couÂverte de la foi, sans touteÂfois abanÂdonÂner l’amour de la Nature qui a Ă©tĂ© sa marÂque de fabÂrique penÂdant quarÂante ans. Dans trois longs poèmes Ă©tourÂdisÂsants, OlivÂer explore les dimenÂsions et vĂ©riÂfie les paramètres de la docÂtrine religieuse, se demanÂdant, par exemÂple, ce que c’est qu’être bon : “A quelle fin ? / L’espoir du ParÂadis ? Non, pas cela. Mais plutĂ´t d’entrer / dans l’autre royÂaume : grâce, et imagÂiÂnaÂtion, / et tous ces liens : ĂŞtre comme une feuille, une rose, / un dauphin.”
Evidence: Poems (2010)
Swan: Poems and Prose Poems (2010)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Avril" (2010, trad. Patrick Thonart, 2025)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Que dire de plus" (2010, trad. Patrick Thonart, 2024)
A Thousand Mornings (2012)
[PENGUINRANDOMHOUSE.COM] Ce Best-sellÂer du New York Times est un recueil de textes de la cĂ©lèbre poĂ©tesse Mary OlivÂer. Dans A ThouÂsand MornÂings, Mary OlivÂer retrouÂve l’imagerie si carÂacÂtĂ©risÂtique de son Ĺ“uvre ; elle nous emmène dans les marais et le long de la cĂ´te de sa rĂ©gion bien-aimĂ©e : ProvinceÂtown dans le MassÂaÂchuÂsetts. Qu’elle Ă©tudie les feuilles d’un arbre ou qu’elle fasse le deuil de son chien bien-aimĂ©, PerÂcy, Mary OlivÂer reste ouverte aux enseigneÂments qui naisÂsent des instants les plus furÂtifs et elle explore avec lucidÂitĂ©, humour et bienÂveilÂlance les mysÂtères de notre vie quoÂtiÂdiÂenne.
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Aujourd'hui, je vole bas…" (2012, trad. Patrick Thonart, 2024)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Le jarÂdinier" (2012, trad. Patrick Thonart, 2024)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Le matin, je descends sur la plage…" (2012, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Vers Ă©crits en des temps d'obscuritĂ© croisÂsante" (2012, trad. Patrick Thonart, 2023)
Devotions: The Selected Poems of Mary Oliver (2017)
[PENGUINRANDOMHOUSE.COM] Ce recueil est un Best-SellÂer du New York Times et a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© “Livre qui m’a aidĂ©.e Ă tenir bon” par le Oprah’s Book Club. "Quel que soit l’endroit oĂą vous comÂmencez Ă lire, DevoÂtions est incroyÂableÂment attiÂrant, qu’il s’agisse des exubĂ©rants poèmes au chien d’Oliver ou des poèmes sĂ©lecÂtionÂnĂ©s dans AmerÂiÂcan PrimÂiÂtive (prix Pulitzer) et dans Dream Work, un de ses recueils les plus excepÂtionÂnels. Peut-ĂŞtre que le plus imporÂtant, c’est cette Ă©criÂtÂure lumineuse qui nous apaise face Ă un monde fou et qui dĂ©monÂtre comÂbiÂen une conÂscience plus aigĂĽe peut proÂfilÂer et transÂformer une vie, instant après instant, poème après poème. » —The WashÂingÂton Post
"C’est un peu comme si la poĂ©tesse s’était assise Ă cĂ´tĂ© de nous et nous indiÂquait quels poèmes elle conÂsidÂère comme les plus imporÂtants." — ChicaÂgo TriÂbune
La poĂ©tesse Mary OlivÂer a reçu le prix Pulitzer et elle prĂ©sente ici une sĂ©lecÂtion perÂsonÂnelle de son traÂvail, ce qui en fait probÂaÂbleÂment le recueil dĂ©finiÂtif de ses poèmes, Ă©crits penÂdant plus de cinq dĂ©cenÂnies de sa magÂnifique carÂrière litÂtĂ©raire.
A traÂvers les annĂ©es, Mary OlivÂer a su touchÂer un nomÂbre impresÂsionÂnant de lecteurs avec des vers brilÂlamÂment ciselĂ©s, expÂriÂmant son amour pour le monde naturel et les liens puisÂsants qui unisÂsent tous les vivants. IdenÂtiÂfiĂ©e par Dwight GarÂner comme "de loin la poĂ©tesse la plus venÂdue du pays", elle nous revient avec ce recueil Ă©tonÂnant et dĂ©finiÂtif de ses poèmes des cinquante dernières annĂ©es.
EditĂ©s avec soin, ce sont plus de 200 poèmes parÂmi les meilleurs qu’Oliver a Ă©crits, depuis son tout preÂmier recueil, No VoyÂage and OthÂer Poems, pubÂliĂ© en 1963 (elle avait 28 ans), jusqu’à son tout dernier recueil, FelicÂiÂty, paru en 2015. Cet ouvrage est fait pour durÂer et il a Ă©tĂ© conçu par Mary OlivÂer en perÂsonÂne : elle y offre le meilleur d’elle-mĂŞme. Dans ces pages, elle nous proÂpose un recueil extraÂorÂdiÂnaire, inesÂtimable, de ses obserÂvaÂtions Ă la fois dĂ©liÂcates, pasÂsionÂnĂ©es et prĂ©ÂcisÂes de la Nature authenÂtique.
- DevoÂtions: The SelectÂed Poems of Mary OlivÂer (recueil, 2017)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "J'étais très inquiète…" (2017, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "N’hésite pas…" (2017, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Quand je suis parÂmi les arbres…" (2017, trad. Patrick Thonart, 2023)
[INFOS QUALITE] statut : validĂ© | mode d’édition : traÂducÂtion, partage, Ă©diÂtion, corÂrecÂtion et iconoÂgraÂphie | sources : BeaÂcon Press ; New York Times Book Review et al. | traducteur/contributeur : Patrick Thonart | crĂ©dits illusÂtraÂtions : © BeaÂcon Press © Rachel Giese Brown.
Quelques-uns des mêmes, au hasard…
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "RosÂes, Fin d’étĂ©" (1990, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Poème de l’insouciance" (2002, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Les yeux blancs" (2002, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Vers Ă©crits en des temps d'obscuritĂ© croisÂsante" (2012, trad. Patrick Thonart, 2023)
- DevoÂtions: The SelectÂed Poems of Mary OlivÂer (recueil, 2017)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Hier soir, la pluie m’a parÂlĂ©" (2003, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Petit matin" (1992, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Le voyÂage" (1963, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Pluie" (1992, trad. Patrick Thonart, 2023)
- OLIVER, Mary (1935–2019) : "Un rêve d’arbres" (1963, trad. Patrick Thonart, 2023)