Une Ourse dans le jardin (poèmes de Mary Oliver, trad. Patrick Thonart, 2023)

Mary Oliver ?

Un des aspects les plus éton­nants de la poésie de Mary Oliv­er est la con­ti­nu­ité de ton, à tra­vers une péri­ode d’écriture éton­nam­ment longue. Ce qui change néan­moins, c’est une insis­tance plus mar­quée sur la nature et une plus grande pré­ci­sion dans l’écriture, au point qu’elle est dev­enue un de nos meilleurs poètes… Pas de plaintes dans les poèmes de Madame Oliv­er, pas de pleur­nicheries, mais d’aucune manière l’impression que la vie soit facile… Ces poèmes nous sou­ti­en­nent, plutôt que de nous diver­tir. Même si peu de poètes ont aus­si peu d’êtres humains dans leurs poèmes que Mary Oliv­er, il faut con­stater que peu de poètes sont aus­si effi­caces pour nous aider à avancer.

Stephen Dobyns, New York Times Book Review

[traduit de BUSTLE.COM, 17 jan­vi­er 2019] La poétesse améri­caine Mary OLIVER (1935–2019) vient de décéder à l’âge de 83 ans. Elle s’était vu décern­er le Prix Pulitzer ain­si que le Nation­al Book Award. Sur le site du San Fran­cis­co Chron­i­cle, on peut lire que Bill Reich­blum, son exé­cu­teur lit­téraire, pré­cise que Mary Oliv­er était décédée le 17 jan­vi­er, des suites d’un lym­phome, à son domi­cile de Hobe Sound, en Floride.

Mary Oliv­er était l’auteure de plus de 15 recueils de poésie et d’essais. Elle était réputée pour son amour de la nature et des ani­maux, ain­si que pour sa manière joyeuse d’appréhender la vie et le monde. Son oeu­vre est recon­naiss­able par sa sim­plic­ité : Mary Oliv­er esti­mait que “La poésie, pour être com­prise, doit être claire.” Selon la Nation­al Pub­lic Radio, la poétesse a un jour déclaré : “Il ne s’agit pas de faire chic. J’ai le sen­ti­ment que beau­coup de poètes d’aujourd’hui sont un peu comme des danseurs de cla­que­ttes. Je trou­ve que tout ce qui n’est pas néces­saire est super­flu et ne doit pas être dans le poème.

Mary Oliv­er est née à Maple Heights, dans l’Ohio, le 10 sep­tem­bre 1935. Son enfance a été mar­quée par un père abuseur sex­uel et une mère nég­li­gente : Mary s’est réfugiée dans la poésie et la nature. Jeune poète, on la dis­ait forte­ment inspirée par une autre poétesse, Edna St. Vin­cent Mil­lay. Elle a d’ailleurs briève­ment habité chez cette dernière, aidant ses proches à tri­er les archives de l’auteure après son décès, en 1950. Au milieu des années 50, Mary Oliv­er a suivi les cours de la Ohio State Uni­ver­si­ty et du Vas­sar Col­lege, sans obtenir de diplôme néan­moins.

Paru en 1963, son pre­mier recueil, No Voy­age, and Oth­er Poems, a mar­qué le début d’une car­rière pro­lifique, couron­née par un Prix Pulitzer, un Nation­al Book Award, un Amer­i­can Acad­e­my of Arts & Let­ters Award, un Lan­nan Lit­er­ary Award, le Poet­ry Soci­ety of America’s Shel­ley Memo­r­i­al Prize et l’Alice Fay di Castag­no­la Award, sans compter des bours­es accordées, entre autres, par la Guggen­heim Foun­da­tion et le Nation­al Endow­ment for the Arts. Mary Oliv­er était égale­ment déten­trice de la Catharine Osgood Fos­ter Chair for Dis­tin­guished Teach­ing au Ben­ning­ton Col­lege jusqu’en 2001.

Dans son poème de 2006 inti­t­ulé When Death Comes (Quand la mort vien­dra), Mary Oliv­er écrit :

Quand ce sera fini, je veux pou­voir dire que, toute ma vie, je suis restée l’épouse de l’étonnement. Et j’ai été le mar­ié qui prend le monde entier dans ses bras.
Quand ce sera fini, je ne veux pas me deman­der si j’ai fait de ma vie quelque chose de par­ti­c­uli­er, et de réel.
Je ne veux pas me retrou­ver soupi­rant, effrayée ou pleine de jus­ti­fi­ca­tions.
Je ne veux pas finir après n’avoir fait que vis­iter ce monde.

En lisant ceci, une chose est cer­taine : au cours de sa “vie sauvage, qui est unique et si pré­cieuse“, Mary Oliv­er a dévelop­pé une oeu­vre qui aura cer­taine­ment un impact sur les lecteurs ‑et les auteurs- des généra­tions à venir.

Ker­ri Jare­ma, bustle.com


Vous trou­verez ci-dessous la présen­ta­tion de la plu­part de ses recueils qui, éton­nam­ment ne sont, pour la plu­part, pas encore traduits. La trentaine de tra­duc­tions de Patrick Thonart n'attend donc qu'une chose : un édi­teur !
Une édi­tion privée existe (illus­trée de dessins de Béné­dicte Wesel) : elle est disponible sur demande. Par ailleurs, la récep­tion de nos tra­duc­tions de Mary Oliv­er a été assez ent­hou­si­aste et nous avons ouvert un Livre d'or pour recueil­lir vos encour­age­ments !


Mary Oliver, par recueil…

No Voyage and Other Poems (1963)

De nature réservée, Mary Oliv­er a don­né peu d’interviews. Elle préfère laiss­er par­ler son œuvre. Celle-ci par­le d’elle-même et elle est écoutée par d’innombrables lecteurs depuis des dizaines d’années. Le New York Times écrivait récem­ment que Mary Oliv­er était “de loin, le poète le plus ven­du dans le pays.” Née dans une petite ville de l’Ohio, Oliv­er a pub­lié son pre­mier recueil de poésie en 1963, à l’âge de 28 ans ; No Voy­age and Oth­er Poems, ini­tiale­ment pub­lié en Grande-Bre­tagne aux édi­tions Dent Press, a con­nu une deux­ième pub­li­ca­tion aux US en 1965 chez Houghton Mif­flin. Mary Oliv­er a depuis pub­lié de nom­breux ouvrages, qu’il s’agisse de poésie ou de prose. Mary Oliv­er a étudié à la Ohio State Uni­ver­si­ty et au Vas­sar Col­lege, sans obtenir de diplôme. Elle a vécu plusieurs années dans la mai­son d’Edna St. Vin­cent Mil­lay dans l’état de New York, avec sa com­pagne, Nor­ma Mil­lay, sœur de la poète. C’est là qu’elle a ren­con­tré la pho­tographe Mol­ly Mal­one Cook, fin des années 50. Pen­dant plus de quar­ante ans, Cook et Oliv­er ont vécu ensem­ble, prin­ci­pale­ment à Province­town, Mass­a­chu­setts, jusqu’à la mort de Cook, en 2005. Pen­dant sa longue car­rière, Mary Oliv­er a reçu de nom­breux témoignages de recon­nais­sance de la qual­ité de son œuvre (Prix Pulitzer Prize en 1984 ; Shel­ley Memo­r­i­al Award ; une bourse Guggen­heim ; Amer­i­can Acad­e­my and Insti­tute of Arts and Let­ters Achieve­ment Award ; Christo­pher Award et L.L. Winship/PEN New Eng­land Award ; Nation­al Book Award ; Lan­nan Foun­da­tion Lit­er­ary Award ; New Eng­land Book­sellers Asso­ci­a­tion Award for Lit­er­ary Excel­lence). Ses essais sont parus dans la col­lec­tion Best Amer­i­can Essays (en 1996, 1998, 2001), dans l’Anchor Essay Annu­al 1998 et dans Ori­on, Onearth et d’autres revues encore. Oliv­er a dirigé l’édition 2009 des Best Amer­i­can Essays. Ses travaux sur l’art de la poésie, A Poet­ry Hand­book et Rules for the Dance, sont régulière­ment util­isés dans les for­ma­tions à l’écriture. Recon­nue comme bril­lante lec­trice, elle a lu des poèmes dans qua­si­ment tous les états du pays et à l’étranger. Elle a ani­mé des ate­liers dans dif­férentes hautes-écoles et dans des uni­ver­sités, et tra­vail­lé en rési­dence à la Case West­ern Reserve Uni­ver­si­ty, à la Buck­nell Uni­ver­si­ty, Uni­ver­si­ty de Cincin­nati et au Sweet Bri­ar Col­lege. A par­tir de 1995, elle a occupé la Catharine Osgood Fos­ter Chair for Dis­tin­guished Teach­ing au Ben­ning­ton Col­lege et ce, pen­dant cinq années con­séc­u­tives. Elle a été hon­orée du titre de Doc­teur Hon­oris Causa par l’Art Insti­tute de Boston (1998), le Dart­mouth Col­lege (2007) et la Tufts Uni­ver­si­ty (2008). Oliv­er vit actuelle­ment à Province­town, Mass­a­chu­setts, impor­tante source de son inspi­ra­tion.

Twelve Moons (1979)

Dans son qua­trième recueil de poésie, Twelve Moons (Douze lunes), Mary Oliv­er con­tin­ue à explor­er les domaines de la nature et des rela­tions humaines – séduisants mais qua­si­ment inac­ces­si­bles – et le désir pro­fond et per­sis­tant d’une union joyeuse avec eux. Ces poèmes vibrants et mag­iques sont ani­més de la con­science douloureuse de la beauté pure de la nature. Fasci­nante, sa vision intime nous emmène dans des ter­ri­toires où nous ne pou­vons que furtive­ment entrevoir hommes et nature.

 

 

American Primitive (1983)

"Prix Pulitzer de poésie, Mary Oliv­er pro­pose dans ce recueil déjà célèbre, Amer­i­can Prim­i­tive, cinquante textes vision­naires sur la nature, les êtres humains en amour et la vie sauvage en Amérique, vus tant de l’intérieur du corps que de l’extérieur. Amer­i­can Prim­i­tive m’enchante par la pureté de son lyrisme, la déli­cieuse fraîcheur de ses intu­itions, et l’éclat spir­ituel tout par­ti­c­uli­er qui éclaire ses pages." – Stan­ley Kunitz
"Ces poèmes ont poussé naturelle­ment dans un ter­reau de sen­sa­tions et de sen­ti­ments, et une maîtrise instinc­tive de la langue donne, à tort, l’impression qu’ils sont nés sans effort. Les lire est un vrai délice sen­suel." – May Swen­son

 

Dream Work (1986)

Dream Work, un recueil de quar­ante-cinq poèmes, suit chronologique­ment et logique­ment Amer­i­can Prim­i­tive, avec lequel Mary Oliv­er a gag­né le prix Pulitzer pour le meilleur livre de poésie pub­lié en 1983 par un poète améri­cain. La pro­fondeur et la finesse de per­cep­tion qui irra­di­aient si con­stam­ment Amer­i­can Prim­i­tive se retrou­ve dans Dream Work égale­ment. A ceci s’ajoute toute l’attention que l’auteur y con­sacre au tra­vail soli­taire et dif­fi­cile de l’âme qui doit accepter la vérité sur le monde per­son­nel de cha­cun et don­ner sa juste valeur à chaque vic­toire par laque­lle les dif­fi­cultés des rela­tions humaines peu­vent se voir tran­scendées. La dimen­sion his­torique fait égale­ment son entrée dans le tra­vail d’Oliver, que ce soit par héritage (comme dans son poème sur l’Holocauste) ou par l’intermédiaire d’un douloureux regard sur le présent (comme dans Acide, un poème qui évoque un jeune garçon blessé qui mendie dans les rues d’Indonésie). Plus pro­fondé­ment que dans ses recueils précé­dents, la sen­si­bil­ité qui pré­side à ces poèmes est mélangée avec le monde réel. La volon­té de Mary Oliv­er de pra­ti­quer la joie s’y retrou­ve tou­jours mais appro­fondie par la con­science de soi, l’expérience et l’exercice du choix.

House of light (1990)

"This col­lec­tion of poems by Mary Oliv­er once again invites the read­er to step across the thresh­old of ordi­nary life into a world of nat­ur­al and spir­i­tu­al lumi­nos­i­ty."

 

 

 

 

New and Selected Poems, Volume One (1992)

[BEACON.ORG] A sa pre­mière paru­tion en 1992, New and Select­ed Poems, Vol­ume One a reçu le Nation­al Book Award. Qua­torze ans se sont écoulés depuis et ce recueil de poésie est devenu un des plus ven­dus dans le pays. Il con­tient trente poèmes inédits et une sélec­tion d’autres textes extraits des huit pre­miers livres pub­liés par l’auteure. La sen­si­bil­ité des poèmes de Mary Oliv­er et la bril­lante façon dont elle abor­de la Nature et les ques­tions fon­da­men­tales de l’existence, comme la vie et la mort, ont gag­né l’admiration des cri­tiques comme des lecteurs. “Aimez-vous ce monde ?” : avec cette ques­tion adressée directe­ment au lecteur, Oliv­er inter­rompt un poème sur les pivoines. “Chéris­sez-vous votre hum­ble et soyeuse exis­tence ?” : ain­si, elle nous fait entrevoir l’extraordinaire dans notre vie ordi­naire, com­bi­en quelque chose de si com­mun que la lumière peut être “une invi­ta­tion / au bon­heur, / et ce bon­heur, / lorsqu’il est juste­ment vécu, / est une sorte de sain­teté, / pal­pa­ble et pleine de rédemp­tion.” […] Les évi­dences pas­sion­nées d’Oliver – qui ne cache jamais son plaisir réel – sont des rap­pels puis­sants du lien qui unit cha­cun d’entre nous à tous les êtres vivants et à la nature elle-même.

Revue Five Points (2002)
Revue Poetry (2002)
What Do We Know: Poems And Prose Poems (2003)
New and Selected Poems, Volume Two (2005)

Pen­dant près de cinquante ans, Mary Oliv­er a écrit de la poésie et est dev­enue la voix améri­caine la mieux placée pour traduire notre expéri­ence de la Nature.

Dans ce recueil, on trou­vera quar­ante-deux nou­veaux poèmes (c’est déjà un recueil en soi) et d’autres pièces choisies par l’auteur dans six recueils qu’elle a pub­liés depuis ses New and Select­ed Poems, Vol­ume One.

 

 

Blues Iris: Poems and Essays (2006)
Thirst: Poems (2007)

[GOODREADS.COMThirst, recueil de 43 nou­veaux poèmes  de Mary Oliv­er (prix Pulitzer), intro­duit deux nou­velles voies dans son œuvre. En plein deuil de sa com­pagne depuis quar­ante ans, son grand amour, la grande pho­tographe Mol­ly Mal­one Cook, Mary Oliv­er s’efforce de con­ver­tir le cha­grin en un chemin spir­ituel, de vivre la tristesse de la perte comme une par­tie de l’amour et non comme sa fin. Dans ces pages, pour la pre­mière fois, elle racon­te sa décou­verte de la foi, sans toute­fois aban­don­ner l’amour de la Nature qui a été sa mar­que de fab­rique pen­dant quar­ante ans. Dans trois longs poèmes étour­dis­sants, Oliv­er explore les dimen­sions et véri­fie les paramètres de la doc­trine religieuse, se deman­dant, par exem­ple, ce que c’est qu’être bon : “A quelle fin ? / L’espoir du Par­adis ? Non, pas cela. Mais plutôt d’entrer / dans l’autre roy­aume : grâce, et imag­i­na­tion, / et tous ces liens : être comme une feuille, une rose, / un dauphin.”

Evidence: Poems (2010)
Swan: Poems and Prose Poems (2010)
A Thousand Mornings (2012)

[PENGUINRANDOMHOUSE.COM] Ce Best-sell­er du New York Times est un recueil de textes de la célèbre poétesse Mary Oliv­er. Dans A Thou­sand Morn­ings, Mary Oliv­er retrou­ve l’imagerie si car­ac­téris­tique de son œuvre ; elle nous emmène dans les marais et le long de la côte de sa région bien-aimée : Province­town dans le Mass­a­chu­setts. Qu’elle étudie les feuilles d’un arbre ou qu’elle fasse le deuil de son chien bien-aimé, Per­cy, Mary Oliv­er reste ouverte aux enseigne­ments qui nais­sent des instants les plus fur­tifs et elle explore avec lucid­ité, humour et bien­veil­lance les mys­tères de notre vie quo­ti­di­enne.

 

Devotions: The Selected Poems of Mary Oliver (2017)

[PENGUINRANDOMHOUSE.COM] Ce recueil est un Best-Sell­er du New York Times et a été désigné “Livre qui m’a aidé.e à tenir bon” par le Oprah’s Book Club. "Quel que soit l’endroit où vous com­mencez à lire, Devo­tions est incroy­able­ment atti­rant, qu’il s’agisse des exubérants poèmes au chien d’Oliver ou des poèmes sélec­tion­nés dans Amer­i­can Prim­i­tive (prix Pulitzer) et dans Dream Work, un de ses recueils les plus excep­tion­nels. Peut-être que le plus impor­tant, c’est cette écri­t­ure lumineuse qui nous apaise face à un monde fou et qui démon­tre com­bi­en une con­science plus aigüe peut pro­fil­er et trans­former une vie, instant après instant, poème après poème. » —The Wash­ing­ton Post
"C’est un peu comme si la poétesse s’était assise à côté de nous et nous indi­quait quels poèmes elle con­sid­ère comme les plus impor­tants." — Chica­go Tri­bune

La poétesse Mary Oliv­er a reçu le prix Pulitzer et elle présente ici une sélec­tion per­son­nelle de son tra­vail, ce qui en fait prob­a­ble­ment le recueil défini­tif de ses poèmes, écrits pen­dant plus de cinq décen­nies de sa mag­nifique car­rière lit­téraire.

A tra­vers les années, Mary Oliv­er a su touch­er un nom­bre impres­sion­nant de lecteurs avec des vers bril­lam­ment ciselés, exp­ri­mant son amour pour le monde naturel et les liens puis­sants qui unis­sent tous les vivants. Iden­ti­fiée par Dwight Gar­ner comme "de loin la poétesse la plus ven­due du pays", elle nous revient avec ce recueil éton­nant et défini­tif de ses poèmes des cinquante dernières années.

Edités avec soin, ce sont plus de 200 poèmes par­mi les meilleurs qu’Oliver a écrits, depuis son tout pre­mier recueil, No Voy­age and Oth­er Poems, pub­lié en 1963 (elle avait 28 ans), jusqu’à son tout dernier recueil, Felic­i­ty, paru en 2015. Cet ouvrage est fait pour dur­er et il a été conçu par Mary Oliv­er en per­son­ne : elle y offre le meilleur d’elle-même. Dans ces pages, elle nous pro­pose un recueil extra­or­di­naire, ines­timable, de ses obser­va­tions à la fois déli­cates, pas­sion­nées et pré­cis­es de la Nature authen­tique.


[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : tra­duc­tion, partage, édi­tion, cor­rec­tion et icono­gra­phie | sources : Bea­con Press ; New York Times Book Review et al. | traducteur/contributeur : Patrick Thonart | crédits illus­tra­tions : © Bea­con Press © Rachel Giese Brown.


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