Ce sont les derniers trains,
ce sont les dernières pluies.
Déjà tout disparaît.
Une dernière fois,
je ferme la fenêtre.
La chambre n’a plus d’odeur et
j’ai éteint le feu.
Je deviens l’invisible,
le bleu sur fond de ciel.
Rester.
Partir.
Ni s’incruster.
Ni fuir.
Paru dans…
L’invisible, le bleu (1989)
En savoir plus, dans wallonica.org...
Infos qualité…
Statut : validé | mode d’édition : partage, édition et iconographie | source : L’invisible, le bleu (1989) | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : © Max Carnevale – emulation-liege.be.
Lire et dire plus en Walllonie-Bruxelles…
- BINARD, Thibaut (1980–2005) : "Diagonal doce" (2004)
- ORBAN, Joseph (1957–2014) : "Ce sont les derniers trains…" (1989)
- WOUTERS, Liliane (1930–2016) : "À l’enfant que je n’ai pas eu…" (1997)
- FRANCOTTE, Catherine (née en 1954) : "J’ose à peine t’ôter ton habit à rayures…" (2018)
- HENRARD, Agnès (née en 1959) : "Aveugles voyages" (1986–1987)
- JACQMIN, François (1929–1992) : "D’aucuns…" (1990)
- SORTET, Gaëtan (né en 1974) : "Les feuilles et les rires s'envolent, je crois…" (2023)
- BOUMAL, Louis (1890–1918) : "Ne rouvre pas ce livre, il fait mal…" (1917)
- ROSI, Rossano (né en 1962) : "L'algue mordue" (1991)
- PIER, Camille (né en 1988) : "Scandale" (2022)