Souvent je marchais immobile au bord de tes yeux
Retenu par tes cils, parfois heureux
Caressant dans un épais silence
Les blessures amères des amants
Les contours de ton absence
L’ombre pourpre des baisers
J’espérais encore quelque soir
Être le peintre de ma vie
Les ailes bleuies d’espoir
Voler comme l’on danse
Souvent je marchais immobile au bord de tes yeux
Retenu par tes cils, parfois heureux
Le temps s’écoulait comme une larme
Et je rêvais d’être mort
Paru sur…
non publié (2021)
En savoir plus, sur wallonica.org…
Infos qualité…
Statut : validé | mode d’édition : partage, édition et iconographie | source : original de l'auteur (non-publié) | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, Zao Wou-Ki, 14.03.92 © Dennis Bouchard / Zao Wou-Ki.
Lire et dire plus en Walllonie-Bruxelles…
- THONART, Patrick (né en 1961) : "Tu es là, vivante à mon cœur comme l’épousée" (2019)
- THONART, Patrick (né en 1961) : "L’Ours titube dans la Forêt…" (2014)
- THONART, Patrick (né en 1961) : "Christiane part, comme par Henri" (2024)
- THONART, Patrick (né en 1961) : "A la kermesse des notables…" (2014)
- BOUMAL, Louis (1890–1918) : "J’écoute passer l’heure et la brume glisser…" (1916)
- PURNELLE, Gérald (né en 1961) : "les évidences sont les poids morts…" (1998)
- AYANOGLOU, Anna (née en 1985) : "Ces drôles de liens" (2022)
- NORAC, Carl (né en 1960) : "Un espoir virulent" (2020)
- THONART, Patrick (né en 1961) : "Bohémien sans répit…" (2014)
- PIROTTE, Jean-Claude (1939–2014) : "Je ne parlerai qu'à voix basse" (2004)